(Sur le téléphone, le menu, c'est les trois traits en haut à droite. Si on veut, on clique dedans.)
J'aime les mots. De
toutes les couleurs, tous les étages (même les bas), toutes les langues.
Depuis que j'ai une bouche et des yeux, je tourne autour comme un papillon autour d'une flamme.
Les mots de papier d'abord : Pendant plusieurs années, j'ai été traductrice, ombre dans une entreprise et le soir pilier de l'atelier d'écriture de Joëlle Guillais, la généreuse. C'est l'époque où je n'avais pas de problème de fin de mois mais où j'avais faim de moi.
Puis j'ai rencontré Henri Gougaud et découvert la parole vivante, vibrante, celle qui se tisse en présence sur le fil du vivant, et en ces temps de grande solitude électronique, j'ai senti le côté révolutionnaire de la chose.
Sur mon chemin aussi, Odile Burley, comédienne, conteuse, clown et transmettrice : en me montrant la voie du clown, elle m'a fait sentir, physiquement, que le conte est avant tout relation... redonnant ainsi au mot "relater" sa plus belle dimension.
Alors j'ai osé le passage de l’écrit à l’oral, de l’ombre à la lumière, et j'ai commencé à conter : scènes ouvertes, cabarets, troquets, Musée du quai Branly, rue, petits théâtres, et tous ces jolis lieux qu'animent mes copains conteurs, mes frères et soeurs de parole, de soleil, de partage.
Et puis la transmission étant indissociable de l'élan du conte, j'anime des ateliers d'oralité à Blois et des ateliers d'écriture à la Maison de l'Ecriture, fondée par Joëlle Guillais à Paris.
PAUSELLI Katia (jeudi, 08 février 2024 15:06)
Merci à chacun.e pour cette parenthèse enchantée.
Merci Myriam pour ton accompagnement si juste..
Des stages comme celui-là c'est à renouveler avec grand plaisir !
A bientôt
Katia
Martine (mardi, 24 octobre 2023 17:59)
Merci Myriam pour ce samedi si intense.
Aller pêcher son intériorité n’est pas si simple.
J’étais curieuse de ce passage de l’écrit à l’oral dont tu parlais : pourrais-tu m’en conter un peu ?
florence.jullien@yahoo.fr (samedi, 09 juillet 2022 17:45)
Bonjour merci de m'informer de vos prochains stages. Je suis dans la belle vallée de la Drôme et peut aussi accueillir un groupe..
Belle continuation
Florence
Clement Catherine (lundi, 08 novembre 2021 18:21)
Bonsoir,
J’ai reçu le mail proposant les stages novembre et décembre.
Pourriez vous me dire si le pass est exigé. Aussi si l’hébergement est prévu et , si oui, à quelle condition . Merci
Framboise (jeudi, 20 mai 2021 17:37)
Merci, Myriam, pour les partages.
Comme j’aimerais approcher de plus près encore cette « parole, vivante, vibrante, celle qui se tisse en présence sur le fil du vivant ».
Françoise Mona Besson (dimanche, 20 décembre 2020 00:52)
Bonsoir,
Je viens de vous découvrir grâce à Isabelle Forestier qui a posté sur FB le conte de la petite sirène que vous dites de façon si merveilleuse. Merci donc. Je vais explorer votre site et j'espère venir vous entendre ici ou là prochainement
Bien à vous
Françoise
Vincent (lundi, 24 décembre 2018 14:27)
La meilleure conteuse de tout le Cortijo
Myriam Rubis (dimanche, 23 décembre 2018 17:10)
Merci les amis ! Vos commentaires me donnent envie de vous écrire des trucs, des bidules et des machins.
Obrigada, beijinho beijao !
Myriam
Luciana Martins (dimanche, 23 décembre 2018 17:04)
Estou muitíssimo feliz de seguir este blog, Mimi.
guillais joelle (vendredi, 21 décembre 2018 20:24)
Merci Myriam d'offrir au genre humain de découvrir la jubilation et l'intelligence de l'écriture....quel chemin! j'adore les fins de mois et la faim de soi...merci de l'hommage que tu me rends, mais c'est à toi que tu dois rendre hommage. J'ai entendu de toi des textes inoubliables
bravo
joelle
Daniel Cabrol, (vendredi, 21 décembre 2018 19:20)
Salut, et admiration pour ta verve...
Bisous
Jouan Anne (vendredi, 21 décembre 2018 14:20)
Myriam,
j'aime cette fluidité dans les mots que tu lâches ici en toute transparence, avec cet élan que je te connais et qui te pousse à aller plus loin, avec conscience et franc parler, ce que j'apprécie aussi, en "ces temps de transition" qui invitent à l'hypocrisie tant le système capitaliste a pris de la place, et tend à enfermer les êtres dans leurs retranchements, leurs frustrations et leurs colères prenant le pas sur la quête de relations d'égal à égal, avec bienveillance et simplicité. Merci de donner à voir, au travers de cette fenêtre que tu viens d'ouvrir, que le champs des possibles est un lieu intérieur où cueillir en les instants présents le fruit de toutes les beautés qui y poussent est un acte vivant. Cela m'encourage à poursuivre sur mon chemin cette voie là, de rester moi même, et de tendre à grandir, en marchant pas après pas vers ce qui me va, pour me sentir satisfaite de qui je suis, et pour partager au mieux ce qui me mets en mouvement avec autrui. Merci sera mon "j'aime". Avec tendresse, Anne